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  >  Mexique   >  Préparer son voyage au Mexique

Il y a pile un an, j’étais en pleine préparation de mon voyage au Mexique. Des années que je rêvais d’y aller, notamment pour assister au Día de los Muertos. C’est le genre d’évènements qui m’a toujours fasciné et auquel je voulais assister une fois dans ma vie.

Avant son départ

Concevoir son itinéraire

Étant donné que j’étais salariée à l’époque, je ne pouvais partir que pour une durée de 15 jours. Autrement dit, très peu de temps pour un pays aussi grand que l’Union Européenne toute entière. Il m’a donc fallu me limiter à une « petite » partie de l’état.

Pour définir mon parcours, je me suis aidée d’un Lonely Planet que l’on m’avait offert, et des conseils de mon ancien colloc, qui a vécu 6 mois à Mexico DF et a pas mal voyagé pendant son séjour.

Mexico DF était une ville incontournable pour moi. Déjà d’une, car mon avion et atterrissait y décollait et de deux, car j’ai une ancienne colloc mexicaine qui vit tout près et que je voulais absolument passer une journée avec elle. Ensuite, la visite de Taxco était obligatoire. La faute à mon guide, qui a pour couverture une super photo de ce village. Oaxaca devait également figurer sur ma liste, étant donné qu’on dit souvent que c’est the place-to-be (ça se dit encore ça ?) où être pour le Día de los Muertos. Un tour à la plage s’imposait également. J’ai donc naturellement décidé de faire une boucle pour définir mon itinéraire. Les distances étant énormes, j’ai du réduire le nombre de villes que je souhaitais découvrir.

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Itinéraire pour 15 jours

Prévoir son budget

Je suis une obsédée des budgets. Comme tout le monde, je travaille dur pour pouvoir voyager et j’ai aucun envie de mal dépenser mon argent mais j’ai quand même envie de me faire plaisir. Genre dans la bouffe locale, par exemple. Alors je prévois. Hormis le billet d’avion sur lequel, au final, on a pas une grande marge de manoeuvre, il est possible de dépenser le minimum sur les postes logement, nourriture, transport et visite.

Pour le logement, étant mon premier grand voyage toute seule depuis un bon moment, j’avais aucune envie de galérer à chercher sur place un hôtel, surtout vu la durée très courte de mon séjour. Si je peux éviter de perdre du temps, je le fais. Je voulais pas non plus prendre le risque d’utiliser Airbnb et d’avoir une annulation de dernière minute. J’ai donc opté pour Booking. Mon plan : me prendre une chambre privée avec ou sans salle de bains, ou un lit en dortoir, si les prix de la ville où je me logeais étaient un peu plus cher. Je me suis donc rendue sur Booking.com et j’ai regardé vite fait les tarifs et j’en ai déduis que je ne voulais pas dépenser plus de 20€ par nuit.

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Pour la nourriture, je suis du genre à manger dans des petits bouibouis entourée de locaux. Je me suis renseignée un peu sur Google et j’ai vu que pour 3€ maximum, on peut avoir un bon repas.

Au niveau des transports, j’avais prévu de tout faire en bus. Je me suis donc rendue sur les sites des principales compagnies de bus qui desservent les villes que je voulais voir et j’ai estimé le prix moyen de chaque trajet. 

Quant aux visites, même si j’aime voir des monuments ou musées importants, ce que j’aime surtout c’est profiter de l’ambiance. Donc, j’ai fait une liste des quelques visites incontournables et j’ai consulté leurs prix sur Google.

Change et retrait

J’ai décidé de changer pas mal d’argent à mon arrivée à l’aéroport de Mexico. Pour avoir le meilleur taux de change possible, je me suis rendue dans la zone des départs et non la zone des arrivées, où l’on voit le touriste arriver d’assez loin et où il y a toujours un risque pour qu’on profite de lui. Bien entendu, je n’avais pas envie de me promener avec une grosse quantité d’argent sur moi, j’avais donc prévu de retirer de l’argent sur place plus tard.

Et je regrette. J’ai toujours retiré aux guichets de Santander. C’est une banque que je connais étant donné que je vis en Espagne. C’est incroyable l’argent que j’ai balancé en commissions. Celles de ma propre banque d’une part, et celles de Santander, qui sont franchement très élevées. La prochaine fois, je changerai plus d’argent à l’aéroport, c’est sûr.

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Santé

Je ne pars plus jamais à l’étranger sans assurance, surtout que j’ai toujours tendance à tomber malade. Cette fois, je n’ai pas eu à m’en servir, contrairement à mon voyage en Thaïlande. Je la prends toujours chez IATI, vu que je suis très satisfaite de leur service pour l’instant.

Il est possible de se rendre à une consultation au Mexique pour trois fois rien, si jamais tu as besoin et que tu n’as pas d’assurance.

Il faut savoir que les pharmacies sont comme de gros supermarchés. Un peu comme aux US. Alors ne t’attends pas à pouvoir parler avec un pharmacien qui pourra te conseiller. Certains, bien sûr, le font et sont qualifíes mais la plupart sont de simples vendeurs.

En ce qui concerne la vaccination, il faut être à jour niveau Hépatites A et B. Mais pour un sujet si sensible, je te conseille de consulter l’Institut Pasteur.

Électricité

Le voltage au Mexique est de 127 V et la fréquence de 50 Hz. N’oublies donc pas d’emporter un transformateur avec toi.

Se déplacer au Mexique

J’ai adoré me déplacer au Mexique. Tout est facile, clair et pas cher. Bien que le pays n’ait pas la meilleure réputation en matière de sécurité et que comme tout le monde, j’avais lu des histoires de vol à main armée. J’ai toujours voyagé avec un réel sentiment de sécurité. Je ne me souviens pas m’être inquiétée ni une seule fois.

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Le métro

Je n’ai pris le métro qu’à Mexico DF, bien évidemment. Si comme moi, tu ne vas faire que quelques trajets, il suffit de faire la queue au guichet, de donner quelques pesos en échange d’un jeton que tu insères dans le portique. Pas besoin de carte. Par contre, si tu le prends plus souvent et que tu prends aussi le metrobus ou le tren ligero, tu dois acheter une carte rechargeable, qui coûte 10 pesos.

Toutes les lignes de métro sont très bien indiquées. Certaines d’entre elles proposent un wagon réservé aux femmes et aux enfants, pour les protéger de possibles attouchements et agressions. Pour y être montée quelques fois, c’est surprenant car il y a aussi des hommes qui y montent. Sinon, ce qui m’a le plus surprise, c’est que j’étais toujours la seule touriste même en provenance ou à destination de l’aéroport. La plupart du temps le métro est blindé. C’est jamais agréable mais rien d’extraordinaire si tu as l’habitude d’utiliser ce transport dans une capitale.

Les autobuses

J’ai juste adoré prendre le bus au Mexique pour faire de plus ou moins longues distances. Mon record de 22 heures, c’est quand même fait en 2 voyages.

Les billets de bus s’achètent au guichet des différentes compagnies. Toutes les destinations qu’elles desservent sont marquées. On te demandera de choisir l’heure et ton siège, en te montrant toujours l’écran de l’ordinateur pour s’assurer que tu es ok avec tout.

Ensuite, la plupart des compagnies offrent un petit snack et une boisson pour le voyage. Certaines proposent aussi un écran pour chaque passager oú voir des films. Quasiment toutes ont des toilettes. Souvent séparées entre hommes et femmes. Je te conseille d’acheter des billets la veille pour ne pas avoir de mauvaises surprises et te retrouver à quai. Moi, j’avais pris l’habitude de les acheter en arrivant pour ne plus avoir à me préoccuper et surtout pour ne plus devoir retourner à la gare routière.

Compagnies principalesGrupo ADO, ETN Turistar, Primera Plus

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Les taxis

Au Mexique, il faut faire très attention avec les taxis. Tout le monde te le dira. La plupart des gares routières ont un poste de taxis seguros. Entend par là, des taxis sûrs. Il suffit de s’y diriger pour qu’on t’indique un taxi à prendre. Dans les grosses stations, tu dois d’abord acheter le ticket puis faire la queue pour monter dans un des véhicules. Dans le nord, il n’y a pas ces guichets, j’en ai donc déduit que c’était des zones plus sûres et je n’ai eu aucun souci avec des taxis arrêtés dans la rue.

Les vols intérieurs

Si tu n’aimes pas le bus où que tu as envie de gagner du temps, tu peux très bien prendre des vols intérieurs. Sache que toutes les villes du pays sont très bien desservies entre elles et que les prix des vols ne sont pas du tout excessifs.

Manger au Mexique

Si la gastronomie mexicaine est mondialement connue, ce n’est pas sans raison. Moi, qui suis une grande fan de ce type de cuisine, j´ai été servie. Chaque région a ses spécialités, il faut donc bien se renseigner avant pour ne rien louper. Je n’ai pas trouvé les plats très épicés, voir pas du tout tant que tu n’ajoutes pas les sauces qu’on te sert avec. Cependant, je te conseille d’habituer petit à petit ton estomac à ces nouvelles saveurs pour éviter d’éventuels problèmes. Et ne bois pas d’eau du robinet !

Il existe le concept de menu corrida, l’équivalent de nos menus du jour. Pour une très modique somme, tu déjeunes des plats aussi copieux que délicieux..

Plats incontournables : tacos, quesadillas, enchiladas, tamales, moles et bien d’autres encore.

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Communiquer au Mexique

Les Mexicains

C’est vrai que je vis depuis plus de 7 ans en Espagne, je n’ai donc aucun problème à parler la langue. Cependant, il faut bien garder en tête que de nombreux mots sont différents d’un pays à l’autre. Dans la capitale, je pense qu’il est possible de trouver des gens qui parlent anglais, surtout dans les hôtels mais dans les petis villages, je n’en mettrais pas ma main à couper.

Les Mexicains sont des gens adorables et je n’ai jamais eu aucun mal à parler avec eux. Pareil si tu as besoin de renseignements, ils sont toujours prêts à t’aider. C’est sûr que d’une ville à l’autre le niveau de sympathie des habitants varie mais c’est la même chose dans n’importe quel pays.

Je ne sais pas si c’est car je suis une fille mais j’ai fait beaucoup de rencontres dont 90% ont été super intéressantes avec des Mexicains et non des Mexicaines (j’ai toujours beaucoup plus de mal à rencontrer des filles en voyage et c’est bien dommage !). En réalité, j’ai passé très peu de temps seule dans ce pays.

Acheter une carte SIM

Je suis accroc à mon téléphone donc hors de question de vivre sans lui. Et puis, on sait jamais ce qui peut se passer. On peut toujours avoir besoin de passer un coup de fil. J’ai donc opté pour l’achat d’une carte Sim à 450 pesos, qui me permettait de passer des appels et de naviguer sur Internet. Il faut savoir qu’au Mexique, WhatsApp et la plupart des réseaux sociaux ne comptent pas dans le forfait. Leur usage est en quelque sorte gratuit.

Voyager seule

La sécurité

Quand j’annonçais aux gens que je partais seule au Mexique, la plupart pensait que j’étais folle. Comme d’habitude. En même temps. fille qui voyage seule = folle en puissance.

On sait tous ce qui se dit de la sécurité au Mexique. Avant d’atterrir, j’avais les idées claires. À 19h, quand la nuit tombe plus ou moins, je rentre à l’hôtel, et je dîne tout prêt puis, je pars me coucher. En vrai, j’ai fait ça qu’une fois.

J’ai souvent été seule dans la rue et à part une fois à Mexico DF où je me suis rendue compte que j’étais la seule fille parmi quelques ouvriers qui travaillaient à 22h, je n’ai jamais eu l’impression de ne pas devoir être là. Il faut quand même souligner que DF est un cas à part. Un endroit plus dangereux, même ses habitants le disent… Et c’est vrai qu’à part cette nuit.là, le reste du temps c’était la fête donc c’était blindée de monde. Je ne peux donc pas tirer de véritables conclusions. Dans le reste du pays, aucun souci. Mais j’ai pas voyagé partout non plus, donc en guise de conclusions, je dirai qu’il faut toujours faire attention, au Mexique comme ailleurs.

Personnellement, je dois dire que je me suis sentie bien plus en sécurité au Mexique que dans certaines villes en France. Il ne m’est rien arrivé mais bien sûr, j’ai toujours pris mes dispositions. Ne prendre que le minimum d’argent avec moi, laisser mon passeport à l’hôtel et n’emporter qu’une copie, éviter les rues sombres, ne pas sortir mon téléphone n’importe où, tenir mon sac à main proche de mon corps…

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La tenue vestimentaire

J’avais lu qu’il fallait éviter les mini-jupes et les décolletés au Mexique. Dès mon arrivée, j’ai vu que de nombreuses femmes en portaient et personne ne semblait s’en inquiéter. J’en ai d’ailleurs parlé à mon amie mexicaine qui m’a confirmé que ce n’était pas un problème. Bien entendu, ce sont des vêtements que l’on voit moins qu’en Europe mais ce n’est pas rare non plus de voir des femmes en porter.

Moi, dans le doute, j’avais embarqué seulement des jeans ou jupes longues. Par contre, à Oaxaca et Puerto Escondido, j’étais souvent en mini-short et je n’ai jamais senti aucun regard désapprobateur.

Le racisme

Suite à mon voyage en Jordanie, où je n’avais pas passé un excellent moment, le thème du racisme en voyage me préoccupe beaucoup. Je pars maintenant toujours sur le principe que je vais sûrement en souffrir.

C’est un thème très délicat et on ne vit pas le racisme de la même manière si on est blanc, noir, arabe… ou si on est une fille ou un garçon. Je suis née au Sri Lanka, j’ai donc la peau assez foncée et beaucoup de mexicains me prennent pour une dominicaine, une brésilienne et bien d’autres nationalités encore. Je me suis donc fondue assez bien dans la masse, je pense. Je n’ai absolument pas senti une once de racisme, à aucun moment. J’ai toujours été bien accueillie partout même.

Voilà, c’est la fin de ce petit guide. J’espère qu’il t’aidera si tu pars au Mexique prochainement. Et sinon, je te conseille d’investir dans ce guide Lonely Planet qui m’a accompagné pendant tout mon séjour.

Comme je suis pas douée pour prendre des photos de nourriture, je tiens à dire que la photo de tacos est de Ingrid Hofstra. Son profil Unsplash est ici.

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