Mon parcours en tant que voyageuse solo

J’ai toujours rêvé de voyager aussi longtemps que je me souvienne. Le problème, c’est qu’une fois majeure, je n’avais pas d’argent et personne pour voyager. Au début de la vingtaine, étant toujours dans la même situation, j’ai décidé de me lancer seule et en dépensant le moins d’argent possible.

J’ai donc commencé à faire de petits voyages quand je vivais à Nancy, en France. Premièrement, en faisant des excursions d’une journée vers des villes comme Metz ou Strasbourg, qui étaient extrêmement proches et dont la langue et la culture n’était pas différente puisque dans le même pays. Ensuite, j’ai poussé un peu plus loin en prenant des bus extrêmement peu chers vers la Belgique et le Luxembourg. Toujours pas de dépaysements à 360º comme ce sont des pays où l’on parle français et où la culture est très similaire.

Puis, j’ai arrêté de voyager quelques années faute d’argent. À 24 ans, je suis partie vivre à Amsterdam seule. On pourrait dire qu’il s’agit d’une sortie de zone de confort, mais pas tant que ça puisque je vivais avec des Françaises. Pendant trois mois, je n’ai pas fait grand-chose donc pas de prise de risques. J’en ai quand même profité pour visiter les villes du pays une journée.

À 25 ans, je suis partie faire un Erasmus à Bilbao. J’en ai profité pour faire des excursions dans des villes comme San Sebastian, Santander ou Burgos, qui se trouvaient toutes proches et où l’on parle espagnol. J’ai ensuite commencé à voyager plus loin en Italie en utilisant Couchsurfing, ce qui me permettait de ne pas avoir à payer de logement.

Au fil des années, j’ai commencé à voyager plus loin, et parfois dans des pays où je ne parlais pas la langue et où la culture étaient bien différentes, comme la Thaïlande, la Jordanie ou le Mexique.

Après une pause de quatre ans de voyage, j’ai recommencé avec des épisodes de courte durée en tant que digital nomad en Espagne, le pays où je vivais. Puis j’ai fait un test de trois mois en voyageant au Brésil. Ensuite, en septembre 2022, je suis devenue digital nomad à plein temps.

Durant ces années de voyage, j’ai connu pas mal de galères comme des attaques racistes, des contrôles de police, un vol avec violence, une brûlure au 3ᵉ degrés. Je me suis perdue dans le désert, j’ai monté dans un mauvais Uber, j’ai subi du harcèlement dans les taxis… Voyager seul n’est pas la garantie de 100 % de vie merveilleuse. Mais cela m’a aussi permis de…

Dormir dans les montagnes de Jordanie, apprendre le portugais, faire des rencontres merveilleuses, vivre el día de los muertos de l’intérieur, marchez sur les traces des Mayas, goûter des tas de mets délicieux et vivre des expériences totalement improbables… Voyager seul fait peur, mais ça vaut le coup !

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